Solitaire tercet
Quelle tristesse, de n’être que trois.
Cette rime, toujours, est orpheline
Se sentant bien seule elle aurait bien froid
Et ne serait-ce pas un effroi
de savoir qu’elle ne rime à rien.
Il faut qu’un ami, on lui octroie.
comment des Italiens si chaleureux,
ne veulent-ils pas qu’un vers s’acoquine
pourquoi le rendent-il si malheureux
il en appelle de tous ses veux
ne plus être pris pour un vaurien
voyons, soyeux généreux :
le vers, solitaire, prend tout son sens