Le temps d’une histoire
Je vais vous raconter, le temps d’une histoire, l’histoire du temps.
Car il ne faut pas croire, le temps a une histoire objective ou subjective :
Des secondes qui se suivent, sans jamais se croiser : elles se loupent à la seconde près.
Les pauvres, c’est bien triste toutes ces secondes bien seules : qui ont cependant le souvenir de la précédente et sont le point de départ de la suivante : comment faire pour être un bon instant puisqu’elles portent en elles un souvenir assez trouble et que le futur n’est pas bien défini.
Surtout que le hasard pas souvent par-là. Par pur hasard ça je n’e sais rien. En fait pas vraiment puis qu’il vient d’un autre fait tout à fait logique : si je pose un pot de fleur qui n’aura pas de pot d’ailleurs car il tombera sur la tête de quelqu’un ; ça s’est vraiment manque de pot ! mais quelle idée de le mettre là avec tout ce vent : le temps aurait-il des contre temps dans son emploi du temps planifié ?
Bref, le temps prend tout son temps pour faire souffrir toutes ces pauvres secondes, il a du temps devant lui alors que chaque instant meurt au moment même où il nait.
Tout ça pour dire que j’aimerai pas être une seconde : avec tous ces paramètres à prendre en compte. Et puis y a aussi le patron la haut qui en rajoute et la morale, et nos propres restrictions qui font que ces secondes sont parfois très longues