l’allée sans retour
un allé s’en est allé.
il voulait aller au bout de cette allée.
sur ces bords, il y avait des fleurs, des mauvaises plantes…tout ce qui parsème une vie.
au début, l’allé se sentait bien ; je veux dire au début du parcourt.
les fleurs, même si elles ne savaient pas ce que leur réservaient l’avenir, voulaient grandir, s’épanouir et voir le monde.
en un mot tout allait bien.
mais, à mi parcourt, il a commencé à se poser des question, l’allé : où allait-il vraiment ?
et puis, les fleurs sur son chemin, commençaient à se flétrire : elles étaient mangés par des vers mais surtout, il commençait à oublier… : les souvenirs ont fini par se déraciner de sa mémoire et beaucoup d’éléments de sa vie se sont perdus :
il ne savait plus le chemin.
et ne savait plus comment revenir en arrière.
et puis, il a perdu de vu beaucoup d’autres allés.
il a fini par ralentir sa course : l’allé marchait très doucement, jusqu’à un jour, s’arrêter.
il n’est jamais vraiment allé jusqu’au bout de l’allée : il est allé jusqu’au bout de lui-même, mais pas de l’allée…
laissant derrière lui des poussières de souvenirs