Le mat

Le mat a, ce matin, le teint bien mate :
Matté par la rabelion des océans,
Il a entendu grincer les savates
Des mousses, qui Assis sur leur séant
L'ont relevé pressetement :
Le temps se faisait mousseux
Et dans leur regard gris nuageux
Ils ont senti la clameur des eaux gronder
Partout, pendant que le vent cracher
Des bruines de colères
sur leurs visages apeuré
Le mat, cahin caha, fendait les airs
Puis, l'orage éclata en sanglot
Noyant, de sa détresse
Tout sur sont passage

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