Le morne

Une lente, d'une langueur monotone,
Epenchait tristement sa lenteur
Sur le cuir chevelu d'un passant atone.
À l'heure où le glas des passions sonne,
Chemine le temps de la douleur.
Lancinante et pénétrante,
Elle descent, traînante,
Vers les yeux du passant morne.
Traçant, sur le visage parcheminé,
Les sillons des torides souvenirs d'été
La lente lentille désormais orne,
Sont regard devenu terne
Aux yeux des passants indiferetents.

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