J'ai reçu, ce matin, ma taxe foncière :
Elle a fait pâlir mes finances
Qui se prélassaient, hier,
Encore, au bord des vitrines pleine de suffisance.
Par leurs airs aguicheurs,
À mes yeux plein de turpitude monaitaire,
Elles essayaient, d'heure en heure,
De vicier ma raison déjà mise à terre.
Mes projets, assoiffés de liberté,
Ont du se tapir au fond de mon porte monnaie ;
Et, l'impression au soleil levant,
S'est recroquevillée à l'espoir s'évaporant.
Au sortir de ces troubles eaux
Je décidais d'aller boir un pot
Avec ma taxe foncière,
Lui demander pourquoi
Elle était froncierement salée