Le trouver, tout à ses vers,
Chantait les vertues d'une demoiselle :
Yeux émeraudes et peau de verre
Ses cils, pareil à des ailes,
Envoûtaient les airs,
Celestes et vermeilles.
Puis,soudain, la voix du trouvers
S'enroua : les lèvres aux teintes de groseille
Se changèrent en regard sanguinolent :
De vers brisés en vers éméchés,
La chevelure d'ébène se transformant
En une serpillière toute argentée :
Gertrude se changea en certitude
Elle devins sorcière.
Le trou noir du trouvers
Jeta les beautés de la sylphide
Dans les abysses putrides
D'une mémoires noyée..
Archives par mois : octobre 2022
Les mots qui se déhanchent
Aujourd'hui, je me lance :
Laisser se déhancher,
Ancrées,
Au bout de la plume qui panse,
Des idée qui penchent
Au grée des vents et marées :
Là, un bateau qui se balance
Dans les flots qui s'épanchent ;
Là, une prise peu branchée
Qui se jette, tel un fer de lance,
Dans le courant peu étanche.
Puis, cest la virée nocturne:
De court circuit en étincelle,
C'est le d'espoir pour ma cervelle.
Devenus, depuis peu, taciturnes
Mes mots sans ailes
Se perdent dans le crépuscule :
La jeune fille
La jeune fille du là
Il y avait une jeune fille
toute jeune et fraîche :
Elle était depuis peu, la pupille
D'une femme d'evenue rêche
Telles deux saison qui s'accordaient,
La jeune fille s'épanouissait comme une fleur,
Tandis que la vieille femme comptait les heures,
Comme un bas de laine sur lequel on a trop puisé,
Elle sentait que le crépuscule viendrai bientôt.
Petrie de peur et de tant de regrets
Son orgueil faisait subir à la jeune fille des eaux
Toute sa colère orageuse.
Mais, loin d'en prendre ombrage,
Elle laissé passer l'orage,
Et, le printemps, pour un tant,
Renaissait dans les pupilles laiteuses
De la vielle dame à l'ame s'évaporant
Je suis ton ailleurs
Je suis ton ailleurs
Ton verre Voyageur :
À tes songes rêveurs,
La lune, craintive,
Brodait quelques leurres
Au senteurs immersives :
Plongées dans la profondeur
Des mers qui moutonnent
Quelques langueurs,
Tu es mon ailleurs :
Je t'attendrai des heures,
Je lesserai filer le temps
Dans le courant
De mes pensées si flou
Et même si le glas sonne,
Je sais que je te retrouverai,
La sur le banc des regrets
Tel un fou,
Tu auras laisser la vie Quitter ton regard
Pour cet instant qui arrive trop tard ;
Mais qu'importe, je serai enfin apaisée
Dans tes yeux aux couleurs d'éternité
Mémoire d’automne
C'est lautonme vois tu,
Et les feuilles monotones
Courent les rues
Mordorées d'escargots et de champignons,
Sais tu, c'est la saison
Chassés, ils se blotissent contre les grands chênes;
Decharnés et rêveurs, ils laissent sangloter leur peine.
Tu le sais que trop bien,
C'est l'époque des vitres pleureuses
Où les rosées du matin
Ont ces senteurs silencieuses.
C'est octobre, déjà,
Et, Dans tes yeux pluvieux,
Je sais, je n'aurai jamais froid.
J'apprends pas à pas,
À tracer cette histoire :
Et quand les vers
Auront épuisé ma mémoire
Je laisserai repartir sur terre
Ces petits escargots
Qui me rappellent tant
Ces poèmes automnales
Que le vent porte si souvent
Sur les eaux
De cette mélodie boréale
Prairie
Ce matin, je suis dans le pétrin
C'est le visage enfariné
Par des rêves agités
Que je dois aller au moulin.
Quand le vent ébouriffe
Les pensées encore endormies,
Je sais que ce jour sera desiscif
Pour ma récolte de blé.
Cette donc pétri d'espoir,
Que je m'en vais battre la pairie
Je croise une cocinnelle,
Courrant à vive allure :
Elle risque la perte de ses points noirs ;
De nos jours, les routes ne sont plus sûres
Surtout quand on frise l'excès de zèle.
Je croise également deux cigales :
À tête de cymbales.
Elles sortaient du théâtre
Qui se trouvait dans le grenier à blé
Ellles avaient été retenues par un bellâtre
Aux antennes digitales.
Dans cette fringale
De culture, sur toutes les ondes
Elles avaient laisser leur faconde
Les emporter sur le terrain des secrets
Samedi laborieux
Aujourd'hui, c'est samedi
Et, je dépéris !
Je serai bien rester
À rêvasser
Au doux chant
Des songes enivrant.
Mais, hélas je travaille
Et, je crois que le train,
Qui manque vraiment d'entrain
Lui aussi, Ce matin,
N'est pas bien réveillé!
Il sommeille sur les rails.
Sa voix, enrouée,
Egraine, dans la brume automnale
Le nom triste des stations.
Attendant celle qui me sera fatale,
Jaiguille les secondes,
Qui m'ont bien l'aire moribondes
Sur le chemin de mon gagne pain
La fiancée du café
Quand la lune s'installe sur les reflets
Des eaux, et qu'elle laisse rider
Ses croissants dans la profondeur
De la nuit noir de mon café,
Emerge alors de leur leurre
Les iris encore envoûtées
Par toutes ces d'heures
Naufragées dans les bras
Si doux d'Hypnose.
Mes cils, pareil à une fleur,
À peine éclose,
S'éveillent alors au vent
des arômes.
Le transporteur
Le transporteur m'a hier,
transportée de joie
Moi, qui était en proie
Dans tous ces mauvais airs
À tant de vertige
C'est dans l ascenseur
Que je l'ai vu, un ton hableur
Et ventant le prestige
De sa marque de transport :
Mes ascenseurs sont pareil à de lor
Il vous accompagne dans l'ascension
De vos projets et dans vos passions
Et, si jamais il se laisse choir,
N'ayez crainte, la chute ne sera pas si brutale
Et, même tombée de haut, elle ne sera pas fatale
À vos embitons et, veuillez desserrez les mâchoires,
Je me charge de tout...