Ce matin, je suis dans le pétrin
C'est le visage enfariné
Par des rêves agités
Que je dois aller au moulin.
Quand le vent ébouriffe
Les pensées encore endormies,
Je sais que ce jour sera desiscif
Pour ma récolte de blé.
Cette donc pétri d'espoir,
Que je m'en vais battre la pairie
Je croise une cocinnelle,
Courrant à vive allure :
Elle risque la perte de ses points noirs ;
De nos jours, les routes ne sont plus sûres
Surtout quand on frise l'excès de zèle.
Je croise également deux cigales :
À tête de cymbales.
Elles sortaient du théâtre
Qui se trouvait dans le grenier à blé
Ellles avaient été retenues par un bellâtre
Aux antennes digitales.
Dans cette fringale
De culture, sur toutes les ondes
Elles avaient laisser leur faconde
Les emporter sur le terrain des secrets