La grenouille en sa grenouillère
N'est pas peu fière.
La guêpe, en sa guêpière,
Fredonne les turpidudes du temps.
Le roseau, quant à lui, se courbe au champ
Des jeunes filles fleur.
La rivière, malgré les pâles heures
Rigole toujours en son lit,
Et, les vaches avec leur regard bovin,
Telles que vues par john Booltbee
Paissent paisiblement, sans chagrin.
Puis, le temps s'atriste , et les rumeurs
D'une tempête Frissonne à travers champs.
Le ciel drape la voûte céleste d'un étendard blanc
Et laisse perler quelques gouttes de sueur.
Après quelques instants de moite torpeur,
Le temps laisse éclater ses sanglots,
À grandes eaux, Inconsolable.
Il déverse toute sa solitude, inlassable.
La grenouille et le crapaut
Noyés par les soupire humides du vent,
Trouvent refuge dans le guêpier.
La joie de la rigole déverse, en torrent,
Toutes ses peines sous les pieds
Des roseaux, qui, désormais ploient
Sous tant de colère.
Puis soudain, sur terre comme dans les airs
Une plume caresse cet exploit :
L'artiste a laissé parler sa folie créatrice
En un admirable tableau d'une réalité dévastatrice