la panse de l’ange/le regard de la dame agée/le poids de la casquette

La panse de l’ange.
Je m’ennuie,
Alors je mange ;
Mais cela nuit à ma panse.
Un ange vient.
Et panse mon ennui.
Dès lors,
Mes nuits sont nourries de pensées
Et je ne pense plus
A ma panse.

 

Le regard de la dame Agée
J’y lis le temps d’une jeunesse disparue ;
S’y reflètent
Les espoirs déçus ;
Ses mures réflexions la font espérer,
Et lui font reprendre le dessus
Mais les jeunes années,
Elle ne peut que les survoler
Car elles se sont envolées ;
C’est le rêve d’une vie volée.
Mais grâce à elle,
Je vole de mes propres ailes.

 

Le poids de la casquette.
Quel poids,
De n’avoir dans la tête
Qu’un petit pois.
Il ne pèse pas
Un poids astronomique
Mais tiens comme poix :
Il s’entête.
Comme il est seul,
Il va comme pois en pot ;
Mais moi,
Je n’ai pas de pot.
Pourtant je n’ai jamais été avaleur de pois gris.
Je fais grise mine.
Mais je pèse les choses avec le poids du sanctuaire,
Et essaie de le juger avec poids et mesures.

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