Aujourdui c'est samedi,
Et, des perles de pluie
Cognent à ma fenêtre :
Mes pensées, encore distraitres
Par cette nuit dense,
Éclosent sous la prose
Du chant matinale qui danse.
Bien que Des gouttes de sommeil
Sillonnent encomes mes yeux,
Mon petit réveil
Hurle à plein poumon malheureux:
Aujourdui cest samedi,
Et c'est sous la pluie
Et les chants matinaux
Que j'émerge des flots

Dans l'innocence Printanière
De ces yeux
J'y ai vu des jeux
Fleuris d'aquarelles
Et de marelles
Dans l'innocence volée de ces yeux
J'y ai vu une maquerelle :
Elle a vernir de concupiscence
Le sourir et les sens
De cette jeune rose
Aux paupière à peine éclose
Dans la souffrance de ces yeux
J'y ai vu tant d'adieux
Dans l'éternité de son égard
Figé
J'ai y vu un vie volée

Aujourd'hui, ce fut samedi :
Un jour, qui dans l'oubli
De mes jours heureux
S'est perdu dans les
Couloirs filandreux
De ma mémoire.
Un jour aux écho silencieux
De tous ces moments heureux.
Loin perdu dans le déchirement
D'un choix, je n'ai plus le temps.
Aujourdui, ce fut un samdi
Parfumé de mélancolie

Dans l'errance de mes mouvements,
Le vent fredonne cette mélancolie :
Celle sur laquelle je m'appuie
Quand, la vie et le temps
Me suuplient
Dans l'errance de mon cœur,
Le temps fredonne ces heures,
Comme une prière
Qui m'appelle à la lisière
De ce moi que je cherche tant
Dans l'errance du temps
Qui épanche sa peine
Sur mon cahier,

Il pleut dans ma mémoire
Des images de ces soirs
D'hiver au coin du feux :
Il pleut dans mes yeux
Ce souvenir délicieux
Dont je ne puis guérir:
Une pluie de souvenirs
De toi, comme dans un rêve
Qui jamais ne s'achève
Etreindra sans fin
Mes matins aux couleurs de chagrin.
Il pleure dans mes nuits
Des étoiles filantes :

Aujourdui c'est samedi,
Et J'ai cueilli,
Dans mon café
Encore allongé,
Quelques poussières
D'étoiles filantes :
Sous l'eau claire
De ce breuvage sauvage
Ma nuit me hante :
Le ciel ruisselait
Dans mes yeux songeurs :
D'heure en heure
Je rêvais que je survolais
Ma semaine
Qu'avec grande peine
J'avais enterrée
Aujourdui c'est samedi
Et je me suis assoupie
Le nez dans mon Cafe allongé...