Mon banquier

Aujourd'hui, je vais voir mon banquier
Au regard bleu acier.
Habillée de ma robe porte feuille,
Je sens son ambition aiguisée
Déshabillée, feuille à feuille,
La pudeur de mon solde.
Et, c'est sur ce seuil,
Que jaccorda du credit
À ces fariboldes
C'est donc sans vergogne
Quil s'empara de mon innocence !!
Il suscita, de par mon ignorance,
Mon intéressement par des billets doux
Dont, je ne puis voir la mascogne.
Aucun hommage, sur mon compte,
Ne me fut épargné.
Et, tout ce qu'il débitait,
Était, pour moi comme un conte.
Subjuguée par son verbe si flatteur
Je m aperçus, au bout de trois heures,
Que mon solde, sans aucune retenue,
Fut mis à nu !

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