à la rosée de mes matins d'hiver,
tu somnoles depuis longtemps dans mes songes :
douce mélodie d'un temps qui erre
dans mes, avec volupté, tu t'y plonges.
au sommet de mes moments de lassitude
tu t'installes doucement dans mon coeur :
tu égoutte, dans la plenitude
de mes souvenirs, les pleurs.
au crépuscule des bonheurs inasouvis
tu frôles mon regard asservi
par la beauté de ta tendresse
qui berce mes rêves, par tes bras, assoupis
rêve évanescent d'une nuit d'hiver,
tu emplis mes silences d'ivresse