Dans la blondeur de ses cheveux de paille,
Le vent se jouait de ses tresses.
Son éternel sourire, n'avait de cesse
De faire jacasser les pies qui piailllent.
Mais, c'est avec une tendresse certaine
Que le vent caressait son air loqueteux.
Et, quand la lune était enfin pleine,
Il dansait, de son air malheureux
Sur son unique pied
Et ainsi se dessinait
Le poème des champs
Dans le rythme du temps