Le boulanger aux yeux de braise

Chez le boulanger, au teint de farine
La pâte reposait, dans son assiette,
Elle faisait la sieste
Pourtant des perles d'or sanguines
Commancaient déjà à murmurer
Le chant de la cuisson.
La pâte du donc se lever
À l'appel de cette éternelle chanson
Que fredonnait le four
aux yeux de braise.
La pyrolise, en bonne entremetteuse
Avait fait grand nettoyage
Pour le futur mariage :
D'une bise chaude et prometteuse
Elle invita, dans la fournaise
D'un chaud jour d'été,
À se consumer les amours
D'un boulanger au teint enfariné

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