Aujourdui, c'est samedi
Et c'est les yeux encore endormis
Que j'entends l'appel assassin
De mon réveil matin.
Il veut me tirer de mon nid douillet :
Je lui jette mon oreiller
Mais, les notes sentencieuses
Affluent comme Un appel à la guerre
Et conte ça, je ne peux rien faire :
Les heures du devoir
agitant leurs ailes voleuses,
C'est le cœur sans espoir
Que je vais, parfumée de ce chant,
Battre le pavé, d'un pas non chalent.