Mes lunettes

Dans la brume de mes lunettes
Je n'y vois pas clair :
Au grand air
De ces matins aux feuilles brunettes
Je n'y vois guerre
À travers mes vers ;
Est ce un sourir ou un soupir
D'un passant qui se désole,
Qu'importe je ne vois que des rires
Et, cela me console.
Je n'y vois guerre plus loin
Que le bout de bon nez,
Que le bout de ce chemin.
Et, il n'est pas grand, mon nez,
Mais qu'importe,
Dans la brume de mes lorgons
Qui me rend parfois grognon
Je peux inventer toutes sortes
De vies;
C'est pourquoi, même si je n'y vois rien
Et que parfois cela me cause du chagrin
J'ai choisis :
Je garde mes verreries
Aux brumeuses rêveries

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