J'ai du éteindre cette flemme
Qui me rongeait l'âme.
J'ai du détruire nos rires complices,
Ta voix qui me cosait tant de supplices
Dire au revoir à tous ces instants
Au parfum d'éternité.
Abandonner cette intimité
Qui a fait chavirer mes sens brûlants
C'est des regrets plein les yeux
Que j'ai dû te dire adieu
Sacrifié sur l'autel de ton orgueil
Je n'ai pu qu'effleurer le seuil
Du bonheur majestueux en ces heures.
Et dans la nuit profonde,
Quand l'orage grondera
Dans ma mémoire vagabonde
Je n'oublierai pas
Quel bonheur se fut dans tes bras