Aujourd'hui, c'est encore samedi
Et, après quelques péripéties
Me revoilà, sous le vent frais,
Et des feuilles qui flânent :
Comme un âne,
Je men vais
Courir les rue désolées.
À cette heure matinale
Où le soleil pâle
Etire paresseusement,
Pendant des heures,
Ses premiers rayons,
Moi, le regard en haillon,
Et Déjà Habillée
Je dois m'en allée
Dormir ailleurs.
Je prendrai un café allongé
Mais assice, regardant les heures
Égrainer leur lenteur monotone
Dû à un samedi d'automne.