L'ourson
Dans l'étendu des nuits constellées,
Un petit ourson, au regard figé
Caressait la nuit de son sourire
Si doux et sage : le ciel était son empir ;
Bientôt le jour somnolerai
Dans cœur des passants
Les yeux lourds, ils se laisseraint aller :
Engourdis par le safran
Du crépuscule,
Ils partiraient au loin
Rejoindre leurs rêves enfantins :
L'ourson, au sourir figée
Et si doux Y veillerait