La Mare est entrée , ce soir, en grand deuil :
Elle n'entendra plus l'écho
Du triste chant du crapaud ;
Il s'est en allé, suivant l'écureuil,
Aux yeux noisettes et doux,
par de la les champs
Rejoindre sous le houx
Ses rêves d'antant.
Sa voix exotique appelait
Sa dulcinée aux joues innocentes
La Belle de jour*, toujours pimpante.
Mais, les été s'étaient fanés
Et sa robe, à cette nuit perpétuelle
S'etait fletrie, laissant le crapaud
Inconsolable, sous les roseaux.
Il partait chaque soir, à son rendez vous, ponctuel.
Et, dans l'immensité, pleurait ses jours heureux,
Sous les tenebres implacables aux yeux malicieux ;
Sous le houx, se trouve encor
un crapaud aux yeux d'or