Ce matin, je suis d'humeur châtaigne.
Le vent d'automne m'aurait fait teigne :
Les plages du temps, sur les feuilles saignent ;
Qu'à ne cela ne teigne
Je prendrai mon plus beau peigne,
Pour coiffer mes illusionq qui s'éteignent :
Je les ferai musaraigne :
Traverser des saisons qui s'étreignent,
Et Oubliant les écarts du temps qui m'atteignent.
Aujourdhui, je suis fumeur de châtaigne:
À la brume des faux semblant qui m'impreignent
Je leur tire leurs enseignent