Aujourdui je m'en vais vous tirer le portrait :
J'arme mon regard et vous fusille ;
Pétrifié d'une grande stupéfaction,
Comme un garde Londonien en faction,
Désormais plus rien ne cille :
Le regard bien affûté comme un un vin en fu,
Fin et piquant comme une aiguille,
J'esquisse votre sourire
Au son cristallin de vos rires :
Je le pose, de guingois, sur vos dents pointues.
Vôtre nez fin et aquilin
Reflete votre esprit mesquin
À Vos yeux gris , comme un ciel de Paris,
Miroire de votre âme sombre et orageuse,
J'y accroche des perles d'images heureuses
J'arque vos ciles à votre front nanti
Et moi, Dans un sourir d'éternité
Je pense encore à nos baisé mouillés
D'insouciance
Archives par mois : mars 2022
Suivre une conversation
Aujourdui, je vais suivre la conversation
Voir où elle me mène
Même si j'ai une grande aversion
Pour les balades qui me filent la migraine.
Chaussant mes plus beaux souliers de vers
Je commence à marcher prudemment
Je la suis, de loin, innocemment,
Prenant, à chaque pas, l'air
Le plus détaché que je puisse offrir.
Au loin, j'aperçois un S souffrir :
Il a du mal à marché et suivre la troupe
Devant lui, un O, rond d'admiration
Roule sa bosse jusqu'à entrer en collision
Avec un I, qui, relevant sa houpe
avait sorti un sachet de T.
Le A, quant à lui regardait
Béa d'indignation,
Le S qui se tremoussait, aguicheur.
Le R, d'une voix entourée,
Roulait des sonorités
Pleine d'hivernale fraîcheur.
Et Eux, luisant de narcissisme
Ponctuaient leur diatribe d'un ton hableur.
Toujours sous le prisme,
Indifférant des vers en V
Cette conversation se mit à courir,
Et, mon français marchant ne pu suffir
À cette conversation arrivée
À son termes, que je pris avec délice
Le crapaud aux yeux d’or
La Mare est entrée , ce soir, en grand deuil :
Elle n'entendra plus l'écho
Du triste chant du crapaud ;
Il s'est en allé, suivant l'écureuil,
Aux yeux noisettes et doux,
par de la les champs
Rejoindre sous le houx
Ses rêves d'antant.
Sa voix exotique appelait
Sa dulcinée aux joues innocentes
La Belle de jour*, toujours pimpante.
Mais, les été s'étaient fanés
Et sa robe, à cette nuit perpétuelle
S'etait fletrie, laissant le crapaud
Inconsolable, sous les roseaux.
Il partait chaque soir, à son rendez vous, ponctuel.
Et, dans l'immensité, pleurait ses jours heureux,
Sous les tenebres implacables aux yeux malicieux ;
Sous le houx, se trouve encor
un crapaud aux yeux d'or
Poussière D’étoile
Quand, le crépuscule s'accroche
aux branches
Et laisse tomber des poussières D'étoile
Sur mes lunettes en demi lune,
Mes rêve senuagent et constellent
Mes songes brumeux d'Ephemeres
Quand le caméléon et L'aigle*
Guident mon regard perdu
Au son des ruisseaux qui murmurent
Leur douleur sur la rive de mes yeux,
Je reprends espoir.
Quand le vent d'est *agite les mères intérieures
Qui se sont brisees aux falaises
Implacables de la raison,
Je cueille, sous la voûte céleste de mes pieds
La ailes protectrice de la plume de l'espoir,
Et, l'aube, pareille à de nouvelles promesses,
Déploie son chant coloré sur des horizons nouveaux