Archives par mois : mai 2017

j'ai un hoquet avec lequel je ne suis pas d'accord
il a mis ko mon palais pavé d'or et de glace
l'air patine entre mes couronnes et le fond sonore
qui ressort de mon gosier se prélasse
sur mes lèvres indignées
le diaphragme joue de l'air
avec mes entrailles défigurés
par ce râle amer
comment arrêter se blasphème de la bienséance
vite, vite je vais puiser un peut de science
auprès du Professeur du 21 siècle : google ;
un flot de pages et d'onglets désordonnés me gueule
des solutions, noyant mon pauvre cerveau déjà à l'agoni
....

 

la feuille et l'orfèvre
les mots titubent sur mes lèvres
et trébuchent maladroitement sur la feuille.
éparpillés, c'est à l'orfèvre
avec réflexion,de ciseler sur le seuil
la pensées du vers

des rafales d'arguments atterrissent
en désordre sur la page
que désormais mes rêveries noircissent :
nombre de tableaux d'images
en naissèrent.

il taillera, mdèlera nos songes
pour en faire des images de verres
et tressera, des sillons qui nous rongent,
des rimes embrassées aux reflets Solitaire

le temps, assis sur un banc caresse ses yeux :
sa jeunesse, frivole, inonde son ceour :
sous la pluie d'or de tous ses songes silencieux
se réveillent ses jeunes années de bonheur

elles dansent, si insouciantes,
et le parfum de leur rire embaume ses heures
désormais dénudées de toues les splendeurs
de la beauté incandescente

son oeil,laiteux et hagard, s'est déjà voilé
sur tous ces instants qu'il aurai tant voulu
éternel ; dans un dernier regard pétrifié,
il a enterré ses souvenirs perdus.

une âme s'est réveillée du mauvais pied
et trouve son corps trop petit pour ses fantaisies
elle avait beau réfléchir dans la glace mais cela ne lui sied
elle trouvait les yeux, depuis peu, aigris
elle pourtant si rieuse.
les narines, trop sérieuses,
ne laissent plus passer le parfum de l'aventure
et ne sentent plus désormais que la désinvolture
le front aliter de la jeunesse
n'est désormais plus que paresse.
son sourire, jadis epiègle,
est tout en dentelle.
et que dire de se corps faible,
celui la même qui lui donnait des ailes :
le dos, vouté par le poids de regrêts
fait mal à ses yeux si chaleureux
lui, qui n'était, il n'y pas si longtemps, un genêt
et courait parmi les dieux :

La dépression d’une imprimante
Je suis déprimée :
L’on me presse comme un citron.
Ils sont pressée ;
Moi je suis oppressée.
Leur intérêt prime sur le mien.
Je manque d’alimentation ;
Je suis sous tension.
Il devrait plutôt faire attention
A ce que je ne fasse pas une dépression.
Ça ferait mauvaise presse.

la taille

Il me détaille :
Je n’ose plus bouger.
Comme une pierre de taille,
Il en évalue
La netteté.
Si mon visage
Est, oui ou non,
Taillé à la serpe,
Et, si je suis de taille
A rentrer dans un trente-six.
Je n’ai certes pas la taille fine ;
Mais je suis assez fine
Pour qu’elle ne me trahisse pas
Et qu’elle ne devienne pas un impôt :
Je ne suis pas,
Taillable et corvéable à merci.

L'étroit parc
La vie est parquée :
les trois parques en régissent le fil ;
la vie ne tient qu'à un fil.
De mémoire de Grec, (les moires Grecques)
il en a toujours été ainsi.
Lachésis ne perd jamais la mesure
Le sort est assis entre ses mains.
Atropos ne  remet jamais aux Calanques Grecques
L'opportunité de clôturer une vie.
Comme le parquet (étroit parc),
elle juge  de l'opportunité
des poursuites.

La maitresse des colles.
Elle émet des cols :
Mais pas tous ne l’ont aimée.
Elle en colle
Toutes les années ;
Des bleus, des blancs
Des montés :
Elle est maitre des œuvres.
Mais certains
Sont remontés
Car elle est devenue
La maitresses des colles.
Et ce n’est plus
Un cas d’école.

les mutants
j'ai tant mu,
que le temps s'est mû
en autant d'émotions :
Je suis ému.
En Notant ma mue,
j'ai compris à temps
que je suis mûr.
Que ce mur d'émotions
deviendra un mur
de dévotion.

 

 

les oeufs ne sont plus très frais
et cela n' effraie pas la fraise, qui,
perdant son e, devient un fruit frais
la fraise, ambitieuse, quitte sa prairie
et ses bois, pour s'installer en ville
et veut vivre un idyle
avec la civilisation
ses rêves en poche et sa valise
et sous l'ovation
des ses compagnes, elle se fraie
un chemin et prend pour acquise
sa vie pleine de bonheur
mais, l'horreur
sauta à ses yeux innocents
....

Au pied du vers
pas facile d'être un vers
notamment, en poésie :
En effet, le vers risque la mise à pied
Comment compter sur ces vers
qui ne sont presque jamais sur un même pied d'égalité :
tout dépend de la taille du pied : 35 ou 40
Si on chausse du 35 peut-être une semelle peut résoudre ce problème
s'il est trop grand, il faut le déchausser
ou donner un cou de pieds au vers suivant
mais il n'y plus le nombre de vers suffisant.
Comment trouver vers à son pied
mais un vers n'a pas de pieds
difficile pour aller sur le passage piéton...sans pied
sauf si le vers à une bonne descente, là encore,
il risque de ne plus tenir sur ces pieds
vers sans pied, pied en vers....
Conclusion : il n'est pas si facile de prendre son pieds avec des vers