l’allée sans retour
un allé s’en est allé.
il voulait aller au bout de cette allée.
sur ces bords, il y avait des fleurs, des mauvaises plantes…tout ce qui parsème une vie.
au début, l’allé se sentait bien ; je veux dire au début du parcourt.
les fleurs, même si elles ne savaient pas ce que leur réservaient l’avenir, voulaient grandir, s’épanouir et voir le monde.
en un mot tout allait bien.
mais, à mi parcourt, il a commencé à se poser des question, l’allé : où allait-il vraiment ?
et puis, les fleurs sur son chemin, commençaient à se flétrire : elles étaient mangés par des vers mais surtout, il commençait à oublier… : les souvenirs ont fini par se déraciner de sa mémoire et beaucoup d’éléments de sa vie se sont perdus :
il ne savait plus le chemin.
et ne savait plus comment revenir en arrière.
et puis, il a perdu de vu beaucoup d’autres allés.
il a fini par ralentir sa course : l’allé marchait très doucement, jusqu’à un jour, s’arrêter.
il n’est jamais vraiment allé jusqu’au bout de l’allée : il est allé jusqu’au bout de lui-même, mais pas de l’allée…
laissant derrière lui des poussières de souvenirs
Archives par mois : janvier 2016
des gouttes
des gouttes
des gouttes goutent :
elles prennent leur gouter
sur la vitre de la cusine.
on est en plein moi d'aout
et c'est l'heure du thé
elle font du lèche vitrine
et laisse, sur les vitres,
le restes de leur soupir.
les gouttes tartinent
les vitrines dégoutées
Le mur des rimes
les rimes murmurent le point de mire
des murs qui, depuis, m'émurent et me mirent,
aux yeux, des larmes qui, si souvent, se mirent
dans l'arme qu'est l'espoir qui nous fait frémir
les rimes mirent des mots mûrent
sur les maux de l'espoir qui eurent
pour effet de faire vaciller
ce que j'apprehendai sans ciller
le rimes, en moi, remuèrent
mon émoi que mes sens huèrent.
ainsi en est de la douce odeur de la myrrhe
mur de rimes aux mots mûrs qui, bientot, me mirent
en, moi de troubles desseins qui se muèrent
en vague à lame ,en un courant d'ère