Un éboulements de mots
Deferla de l'entre de sa bouche
Que dis je, un flot de propos !
Quelques un, se prirent dans les souches
Peu affables d'un langage misérable
Et les mots ne gardant pas la ligne,
Se firent alors gord mot détestables.
Dans cette flore que je pris pour verbale
Je cueilli tout de même quelques signes
De la construction d'une phrase.

dans le bois isolé,
une maison esseulée
grince te tout son bois.
depuis longtemps abandonnée,
le lierre a envahi les parois.
dans le jardin fané
quelques musaraignes
se prélassent près des châtaignes
parfois, dans le du matin
on en entent le murmure
du chagrin
de cette blessure
que le temps n'a pas effacé :
le souvenir des rires résonnent
bruissement des feuilles qui s'étonnent
dans la maison esseulée,
on entent parfois en écho
derrières les volets colos
le chant des feuilles ensorcelée

dans la rue pleine et assourdissant,
elle entendait ces rires sanglants
lui rappelant
sa peine enivrante.
le ciel bleu et pûre
d'un automne frémissant
d'aucun ne surent
ce qui allai se passer.
par ces jours au vent frais
où le crépuscule meurent
lentement dans les branches.
par ces longues heures
l'agonie s'épanche
en des perles flamboyantes.

on s'était pris par la main,
c'était par un beau matin,
de ceux qui se gravent dans nos mémoir'
de ceux que l'on cherche à revoir.
l'aurore avait paré les feuillages
de perles mordorées,
comme un hommage
à sa beauté.
sur sa robe
jonchée de quelques fleurs
que le vent effleure,
une coccinelle
avait ouvert ses aile.
je la revois parfois
qui cherche avec effroi
cet amour enfantin
croisé un beau matin

elle était belle comme un jour de printemps,
comme un jour chaleureux.
elle avait de ces yeux
qui vous faisaient chavirer au soir tombant.
il cueillit, sur ces lèvres rouge cerise
un baiser d'une douceur exquise.
par ces cheveux ondulant au vent,
il se revoyait voyageant.
vibrant sous le frisson d'un soupir

goutte à goutte,
elles inondent le paysage.
en élevage.
du rivage de nos yeux,
elles partent des cieux
goutte à goutte,
elles débordent sur la plaine
quand la coupe et pleine.
goutte à goutte,
le temps s'écoule
écho de l'eau qui s'écoule.
goutte que goutte,
je goutterai ta peau salée
par l'amer de tes pensées.
quoi qu'il en goutte,
je me laisserai aller
dans l'océan
de de mes souvenirs:
ils gouttent, au matin naissant
en des perles de rosée.
goutte à goutte,
je m'enivrai chaque matin
du parfum de ton sourire

Aujourd'hui c'est samedi
Et mon œil fleurit :
Des perles de regrêt
Hier soir, ont sillonné
Mes joues creuses.
Dans la ville encore endormie
Je revois encore nos heureuses
Heures, à prendre notre temps.
Près de la Seine, témoin
De ces moments ceints
De légèreté et d'abandon
Je me réveille lové
Contre ce pardon.
Celui d'une vie recommencée
Aujourdui, c'est samedi
Et mon iris fleurit,
A la rosée de ce matin printanier
De ces souvenirs d'été.

En somme
La somme m'assomme
Sommée de s'expliquer
J'ai conjugais le verbe sommer
Et je suis tomber
Sur le sommelier
Qui assommé
Par toute cette somme
Et tombé dans les pommes,
À piqué un somme.
Il la piqué à la somme
Ect