Que deviendrai je
Sans l'Arpege
Des carresses de tes yeux
Que ferai je
Sans le son de ta voix
Au timbre malicieux
Pourquoi
Ce long silence
Sentencieux
Archives par mois : juillet 2023
Les trois petits Cheveaux
Les petits Cheveaux
Dans la verte saison,
Trois Cheveaux caracolaient
Dans la prairie, à l'unisson
L'un au pelage couleur d'été,
Le deuxième, blanc comme l'hiver
Le troisième, couleur de bière
Sous leurs sabots, la terre
S'Inclinait sous la majesté
De leur allure
Un jour, sans procédure,
Ils furent arrachés à leur rêve.
Leur liberté capturée,
Depuis lors, c'est sans trêve
Que l'on entend,
dans le souffle du temps
Le murmure du sanglot
Des trois petits Cheveaux
Samedi sans paris
Aujourd'hui c'est samedi
Et je me languis :
Sans Paris et sa tour eiffel
Sans ces travailleurs matinaux
Qui somnolent dans le métro
Et que dire du quai de la Tournelle
Qui sommeille sur la Seine.
Quel ennui est ce,
Sans ses rues haussmaniennes
Sans cesse
Émpli du bourdonnement
Trépidant de la vie.
Aujourdui, c'est samedi
Et c'est sous le cris
Insaisissable des mouette
Que je sors de ma couette
Les escargot paresseux
Dans la vallée, aux blancs oiseaux
Trois escargots,
Leur maison sur le dos
Bavaient de lenteur dans les roseaux
Laissant derrière eux,
Leures visqueuses pensées
Un frêle paresseux
Par un jour d'été
Laissa trainer
Sa mémoire vagabonde
Oublieras tu
Oublieras tu ce mois,
Que tu vis une fois ?
Oublieras tu cette rue
Où nos espoirs se sont tuent
Que ferai je sans toi,
L'œil ensevelis par ton souvenir
Te souviens tu dis moi,
De tous nos rires
Ils résonnent dans ma mémoire
Comme une prière
Que je ne saurai faire taire,
Que ferai je sans ce grimoire
Où, tant d'instants
Ont noirci les pages
De leures images
Au jour évanescant.
Le comte de gruyère
J'aimerai vous conter un conte
OH pas de ceux parsemé
De magie et de fée
Mais celle du comte
De gruyère :
Il régnait sur une contrée
Glacière
Son ramage
De fromage
Incilinait à la plus grand dévotion
De la faune et de la fleur
Dans la faune sauvage,
Les jeunes filles sont en fleur ;
Elle boutonnent de nouveaux paysages
En cette jungle de dur labeur.
Sous leurs cils en ombrelle
Pareil le à des pâquerettes épanouies
C'est en bouquet qu'elles Courent les prairies
Habillée de leur timidité nouvelle,