Dans le secret espoir
De la réflexion du miroire
J'espère y voir
Ma jeunesse frivole.
Mais, dans l'envole
D'une poussière,
Fragile et docile
J'ai vu le visage
Du temps, régnant
Sans partage
Sur les saisons
Et les oraisons
Dans le secret espoir
De la réflexion de mon miroire
Aux éclats de conjugaisons
J'ai appris à retenir les leçons

Dans la timidité d'un soir,
Où les rayons flamboyait,
J'ai vu ces yeux persistant,
Aussi coupant qu'une larme de rasoir
Il régnait sans partage
Sur le teint de mon pelage

Aujourd'hui, c'est samedi
Et je me réjouis
De ma journée chaumée
C'est enfin l'été,
Et je vais pouvoir enfin
Entendre le refrain
De l'aurore caressant
Mes paupière closes
Par cet enivrant
Beau samedi,
Je quitte mon lit
Et mais Mes pensées
Enfin écloses
Sur une feuille d'été

Dans la courbe cristalline
Des chutes d'eaux
Pareil à des sanglots,
S'étendait les notes argentines
Des goûtes :
On était au moi d'août
Et dans la nature endormie
On entendait
Ce chant incessant
Même au plus profond de la nuit

Dans le silence ténébreux
De ces yeux,
J'ai cueilli sa timidité massive.
Dans la senteur immersive
De sa peau
J'ai cueilli le plus beau
Des cadeaux

Ce soir, je vais voir mon médecin
Au regard profond
De sapasfon
C'est avec un grand chagrin
Que je lui annonce mon départ :
Une nouvelle vie,
S'annonce sous les remparts
Dune autre ville
Adieu Paris et son ciel gris
Adieu ses échines courbées
Et serviles
Je le crois en peine
De me voir quitter cette seine
Mais il sera enfin débarrassé
De l'ivresse se mes mots
Qui parfois, se noient
Dans les profonts flots
De mon émoi.

En ce premier jour de mai,
Où les brins de muguets
Fleurissent les yeux
Des bonnes gens,
Je promenais mon regard curieux
Sur le temps divaguant.
Des senteurs d'été
Affolaient en tous sens
Les pensives pensées ;
Et, de sa danse
Secrète, le renouveau
Habillait les coteaux