Dans le village, aux rues nues
Le vent errait,
pareil à une âme perdue
Ses souffles heurtaient
Un banc, un abreuvoir
Croyant qu'il allait pleuvoir
Les habitants le craignaient.
Peu érudits, ils peuplaient
De mystères les aléas du temps

Te souviendras tu,
De ces jours anciens
Où l'ont jouait sans retenu,
Où nos mains
Se joignaient
Pour Construite nos lendemains
Te souviens tu, De ces jours,
Où la vie n'avait pas endeuillé nos vertues.
Où les matins printaniers
Exhalaient leur innocent d'amour :
Oublieras tu ces traits
Autrefois, enfantins

Et, Il y avait causette,
Au doux visage de paysage
Sa peau de brunette
Et ses yeux sans âge :
Il y voyait le vent,
Le vol des goélands.
Et ses pensées,
Quil cueillait,
Parfois sur la rive
De ses yeux :
Naufrage insidieux
Des couleurs vives
De son sourir
Au doux air de mélancolie