Un mot, hier encore, est allé chez le médecin :
Mon bon mot, je vois que votre destin
N'est plus entre vos mains
Vous avez perdu la ligne!
Et vous perdez facilement contenance
Quand les idées ne s'alignent.
Prenez de la distance.
Pesze vos maux avec poids et mesure
D'ailleurs voisi un maître qui serait en mesure
De vous signifier les idées contenues de vos pensées
En vous signifiant bien de ne pas déborder,
Bien suivre les voies du langage :
Un mot d'une trop longue portée,
Dont on se doute des conséquences
Pourrrait avoir de lourdes sentances:
Et, en cet instant fatal,
Le mot justicier de tribunal
Fut envoyé , telle une menace.
Une distance abyssale et inconsolable
Entre deux êtres au passé insoupçonnable
Fut alors creusée à la hâte,
Une distance se mesurant à la hauteur d'un froid détachement.
Archives par mois : octobre 2021
Le palais
Aujourdui, je ferait bombance :
Et, au diable toute apparences
Aujourdui c'est jour de festin,
Un festin que je souhaiterai sans fin
J'y inviterai Bacchus :
C'est, dun verre de Suze,
Que je l' accueillerai en mon palais :
Entrez, mon bon ami,
Posez votre canthare et venez.
Vos doux beaux yeux noirs plein de noblesse
Ont besoin d'une douce mélodie :
Laissez vous guider par le chant
Des flûtes de champagne enchanteresses
.......
Ma pizza 1
Ma Bigote, allons voir si la pizza,
Ce matin, préparée en un tour de bras,
Est bien cuite.
À sa suite
Et pleines de manigances dévotes,
Mes narines alléchées
En deviendraint presque tout à fait sottes :
Sans mentir si son ramage,
Se rapporte à son fromage,
Je serai la plus heureuse de ses bois.
Et, c'est ainsi, d'un pas des plus lestes et pressé
Que mon ventre bien affamé et aux abois
Me prorta vers le four à pizza convoité.
Devant ce menu devenu amaigri
Et mes babines se pourléchant,
Mes sens en devinrent très hésitant :
Une des quatres saisons de Vivaldi :
Concert de saveurs chapignonnonées
Ce serai donc une pâte à feuilles d'automne,
À l'heure où le glaive du réveille sonne,
Qui éveillerait mes rêves de sybarite gourmet
Obsession
Sur le lit des passions frivoles
Je m'emistiche en vers schizophrène
Et chimères qui s'envolent :
Se décrivent alors la mélancolique
Des vers ivres devenus alcooliques :
Les étoiles, s'obssessionnent
Dans le miroir de la beauté racoleuse
En des rêves d'apollon à la verve ravageuse.
Puis, la plume,au cœur volage, déraisonne :
Elle S'alitère dans le lit des déceptions
De rature en égratignure.
Les envolées lyriques aux courbes amoureuse,
Deviennent de plus en plus joyeuse
Abandonnant, aux Heures, ces derniers frissons.
Vers dautomne
Un vers, au sortir de ses duveteux rêves
Avait acquis un Verbe bien matinale.
Il prit donc une plume bien encline à la verve
Pour y déposer des sentiments fatals.
Demandant à la feuille moisson,
réceptacle De tant de passions
Des sanglots longs, de ne point trembler
Il y deposa un baisé perlé.
Diamant d'émotion qui se voulait
Ciselé dans le safran des aurores d'antant
C'est, se dit-il, bien tantan
De laisser dégouliner tant de sentiments
Sous le soupir de la mélancolique saison d'automne
Le vers, se pris les pieds dans ses réflexion :
Ma raison, ce matin est bien morne !
Il chaussa donc une autre plume,
Plus prompte aux ablutions
Des jeux d'encre à l'emporte plume.
Jolie môme
Jolie mome aux joues charnues,
Le vent d'automne se joue
De mes pensées, belle ingénue.
Votre œil fatal, votre gorge menue
Aguichent mes sens devenus saouls
Dans l'ivresse de votre innocente beauté
Jy plongerai mon inspiration avec volupté
Je sculterai l'ivoire de votre peau
Aux soupirs de mes yeux éblouis
De vos lèvres, bouton de rose à peine éclos,
J'y sculpterai le plus beau sourir
Dans la porcelaine de vos rires cristallin:
Je ciselerai les larmes de vers
Aux souvenirs de vos jeux enfantins
Promesses illusoires
Je ferai éclore dans ton œil pluvieux
Tes anciens printemps.
À la plume de l'automne venteux.
Jy déposerai la rosée d antant,
Jy ferai renaître tes ancien rêves ;
Et, au firmament de tes sanglots,
Elpsi, franchira ces eaux,
Avec, la fleur de l'espoir, qui, sans trêve,
En son sein, t'entraînera dans l'illusion
D'une vie de promesses
Sans cesse
Renouvelées au matin naissant.
La côte de la course
Pour aller plus vite que le vent,
Il faut trouver une côte de 150 mètres.
Hors, près de ma demeure, mon seul maître,
Est mon boucher au regard sanguignolant.
C'est donc au pas de course
Que je me faufile dans la brousse
Des voitures et trottinettes
Acheter une bonne côte de bœuf :
Je voudrai une côte abrupte et bien nette
Sans embûche grasse ni filandteux,
C'est pour aller plus vite, vous comprenez
Améliorer ma vpm
Je vois son interrogation poindre sur son nez
Éclore en une belle entrecote musculaire
Désolée, madame me dis le bœuf d'un air patibulaire
La côte, c'est derniers temps n'a plus vraiment la côte
C'est pourquoi je vous propose ce beau morceau dentrecote d'auvergne avec ces volcans,
À quelques encablures de la côte d'Uzure
Avec, leur patois et leur accent,
Gutural et bien pointu,
Vous men direz des nouvelles.
Un soir dautomne
J'irai dans le soir arrogant,
Dans le la nuit noire
À l'heure où les rire me Narguant
M éteindre en toute quiétude
À la flamme de mes espoirs,
Souffler mon dernier soupir
Dans l'étreinte illusoire
d'un rêve qui chavire.
Le vent soufflera sur ce navire,
Fraccassant mes rêves dorés
Sur les rochés de l'hypocrisie.
Le fleuve des pticonnes
Je crois que votre chaleur lucefrienne
Manque à mon téléphone aphone
À l'heure où les verres de pticonnes
S'entrechoquent, Acheron fera bien sienne
Votre âme, sur les bras doux et illusoires de Styx :
gentil vaurien, que vous pensez personnifixe
Ne serait il que chagrin et haine,
qu'une indifférence glacante
Cache sous ses faux aires de joies avenantes