Je m'éveille :
j'ai pourtant encore sommeil.
Je rêve depuis longtemps
De ne jamais me réveiller
De ne jamais te quitter,
Mon rêve.
Tu es le temps passé : tu l'as tué.
Tu t'es acquitté de cette tâche.
Et moi, je tâche de te retrouver :
Je veillerai sur toi,
Mon rêve,
Comme tu éveilles
mes sens passés,
Ma veille n'a maintenant
que de sens
mon innocence passée :
Mon rêve éveillé
veut la réveiller :
oublier que le temps
aura bientôt sommeil.
Mon rêve,
Je rêve que tu m'émerveilles :
que tu sois l'allié
de mon temps présent
que tu sois un présent.
Et non une douleur.
Mon rêve,
Fais-moi aimer le temps passé
et non le regretter.
Sinon, c'est à regret
que je vivrai
le temps présent.
Je veux y voir
Monts et merveilles
et non des démons :
Je veillerai
à ce qui n'avalent pas [ceux?]
Mon sommeil :
Ils sommeillent en moi ;
Je rêve
de ne pas oublier
que tu as été présent ; [« tu »?]
Mais je dois désormais
Ne pas oublier
que tu ne seras à présent
que dans mes rêves.
Mon rêve,
émerveille et veille sur moi :
Je veux être en émoi,
Que mon être passé soit éternel :
que tes ailes de vermeil,
soient la sentinelle
De mes moires.
Que ma mémoire
ne palisse pas
Devant le file de la vie
Mais, qu'elle aille de l'avant,
et pallisse
les souffrances présentes de la vie.
Mon rêve,
Je rêve de ne plu
Avoir peur de toi :
Il a plu ;
Que tu sois le toit
de mes joies passées.
En un mot, mon rêve,
Je souhaite que tu guérisses mes maux :
Que tu m'émerveille.
Fais-moi voir des fées et des licornes :
Qu'elles écornent ma vision des faits
car la vie défait mes rêves et les vole.
Mon rêve, ne t'envole pas
fais moi entrevoir une vie que je n'ai jamais eu.
Fais moi vivre une autre vie,
pour mieux supporter celle qui m'a été échue.
Mai aussi pour mieux l'apprécier :
Chaque instant de bonheur
n'est déjà plus qu'un rêve.
Mon rêve,
Fait moi voir la beauté des coeurs,
Et non leur noirceur :
Ce sont des fleurs
Qui effleurent la vie.
Mon rêve,
Fais briller mes yeux
Comme brillent les cieux
De milles étoiles :
Tisse la toile de ma vie,
qu'elle ne soit pas un lavis.
Mon rêve,
Fais moi voir des princesse et des rois,
Fais moi entrer dans leur royaume
Quand celui de la vie
Me met en désarroi.
Tu es mon roi,
Mon rêve.
Je vis en toi
et tu vis en moi.
Fasse que la vie,
Ne me vole jamais mes rêves d’enfants :
La vie crée des mauvais desseins.
Je rêve de dessins enfantins.
Mon rêve,
Fais que mes peines et mes maux
soient des larmes d'émaux :
Que chaque coeur de pierre
soit de pierre précieuse.
Qu'ils soient des Diamants
et non des mensonges :
Je songe à une autre vie.
Mon rêve,
Donne moi de l'imagination,
donne moi ma ration d'imaginaire :
Pour réécrire l'histoire :
Je veux croire
à l'existence d'un autre monde;
Mon rêve,
Fasse qu'à chaque réveil,
J'oublie que tu ne reviendras plus :
Que mon sommeil efface mes rancœurs :
Mon cœur saigne.
Fasse que mes douleurs passées
à mon réveil,
soient une lueur présente :Elles sont une leçon.
Que ma raison a tourné en farce.
Elle a appris la dérision
et le prix de la défense.
Elle a désormais de multiples facettes
et s'est accoutumée à la défiance.
fais moi entrer dans les livres
et délivre moi des images.
Délivres moi de cette vie
sans imaginaire.
Mon esprit manque d'air :
j' erre entre deux mondes.
Mon rêve,
je rêve que tu sois réalité,
que tu me réveilles de ce mauvais rêve.
Je rêve de jours tissées d'or et de soie :
que mes jours s'assoient
sur un filet d'étoiles.
Je dors sur le vœux d'une étoile :
qu'elle n'effile pas mes vœux.
Mon rêve,
enflamme mon cœur de Cristal
qu'il capture le temps
dans chacune de ses vibrations :
mets les sur un pied d'est ale.
elles seront les rations
de mon temps passés
qu'en les doutes troubleront mon avenir.
Je lis mon devenir
dans chaque inflammation de mes sens..
Je les encense
Cristallise le plus d'instants
mais ne les rends pas inertes :
ils vivront éternellement en moi
et je vivrai toujours pour les retrouver.
Je rêve de retrouver ce temps
qui me manque tant :
La vie a filé comme le vent
et éventé mes espoirs d’une vie meilleure.
Elle a défilé sous mes yeux :
le chronomètre est devenu
le maitre de ses temps derniers.
Mon rêve,
Emmène moi dans le grenier
de mon imagination
Pour y moudre tous ces grains :
chacun est une semence d’espoir
dont je devrais y prendre de la graine
Enveloppe moi mon rêve,
d’une belle robe,
Mais ne te dérobe pas :
Ne sois pas si rebelle à mes souhaits.
Mon rêve,
je veux danser sur une valse,
quelle devienne un cercle* vertueux
Elle en devient plus dense
et mon oeil moins vitreux :
Il s'illumine d'une larme
dans laquelle on peut y voir
des moments si intenses
qui prennent désormais tout leur sens
puis qu'il n'y a pas d'arme
contre le royaume d'Hadés
Je vis dans ton ombre :
celles de ces âmes
qui s'ouvrent sur des trésors de sentiments
que tu leur as volé
Mon rêve,
ouvres toi sur de nouveaux envoles
et recouvres mes maux de plumes ;
d'un doux duvet d'innocence
que le temps m'a volé.
Il est le plus grand assassin