Archives par mois : janvier 2015

Tu toie moi.

Comment vas-tu, toi,

Que, si souvent, je côtoie

Toi, qui te sentais si mal.

Te sens tu mieux avec ce moi

Que parfois,

Moi-même  je connais mal

Car toi et moi, c’est pour la vie

Et les autres, tant pis.

On ne se connait pas vraiment,

On fait juste semblant :

On apprend à s’apprivoiser

Ce qui n’est pas chose aisée.

On en  a pourtant connu, des aventures.

Ah, la la que de conjonctures

Pour savoir qui gagnerait.

Mais on est toujours rester Ensemble,

et cela les autres, ça  les a laissé pantois.

Car quoi,

Pourquoi te quitterai-je.

Car en réalité, rien ne nous dissemble.

Ce toi, qui parfois me manque,

Que je n’ai jamais connu

Ne serait-ce pas ce moi, que je vois dans la glace.

Je m'éveille :

j'ai pourtant encore sommeil.

Je rêve depuis longtemps

De ne jamais me réveiller

De ne jamais te quitter,

Mon rêve.

Tu es le temps passé : tu l'as tué.

Tu t'es acquitté de cette tâche.

Et moi, je tâche de te retrouver :

Je veillerai sur toi,

Mon rêve,

Comme tu éveilles

mes sens passés,

Ma veille n'a maintenant

que de sens

mon innocence passée :

Mon rêve éveillé

veut la réveiller :

oublier que le temps

aura bientôt sommeil.

Mon rêve,

Je rêve que tu m'émerveilles :

que tu sois l'allié

de mon temps présent

que tu sois un présent.

Et non une douleur.

Mon rêve,

Fais-moi aimer le temps passé

et non le regretter.

Sinon, c'est à regret

que je vivrai

le temps présent.

Je veux y voir

Monts et merveilles

et non des démons :

Je veillerai

à ce qui n'avalent pas  [ceux?]

Mon sommeil :

Ils sommeillent en moi ;

Je rêve

de ne pas oublier

que tu as été présent ; [« tu »?]

Mais je dois désormais

Ne pas oublier

que tu ne seras à présent

que dans mes rêves.

Mon rêve,

émerveille et veille sur moi :

Je veux être en émoi,

Que mon être passé soit éternel :

que tes ailes de vermeil,

soient la sentinelle

De mes moires.

Que ma mémoire

ne palisse pas

Devant le file de la vie

Mais, qu'elle aille de l'avant,

et pallisse

les souffrances présentes de la vie.

Mon rêve,

Je rêve de ne plu

Avoir peur de toi :

Il a plu ;

Que tu sois le toit

de mes joies passées.

En un mot, mon rêve,

Je souhaite que tu guérisses mes maux :

Que tu m'émerveille.

Fais-moi voir des fées et des licornes :

Qu'elles écornent ma vision des faits

car la vie défait mes rêves et les vole.

Mon rêve, ne t'envole pas

fais moi entrevoir une vie que je n'ai jamais eu.

Fais moi vivre une autre vie,

pour mieux supporter celle qui m'a été échue.

Mai aussi pour mieux l'apprécier :

Chaque instant de bonheur

n'est déjà plus qu'un rêve.

Mon rêve,

Fait moi voir la beauté des coeurs,

Et non leur noirceur :

Ce sont des fleurs

Qui effleurent la vie.

Mon rêve,

Fais briller mes yeux

Comme brillent les cieux

De milles étoiles :

Tisse la toile de ma vie,

qu'elle ne soit pas un lavis.

Mon rêve,

Fais moi voir des princesse et des rois,

Fais moi entrer dans leur royaume

Quand celui de la vie

Me met en désarroi.

Tu es mon roi,

Mon rêve.

Je vis en toi

et tu vis en moi.

Fasse que la vie,

Ne me vole jamais mes rêves d’enfants :

La vie crée des mauvais desseins.

Je rêve de dessins enfantins.

Mon rêve,

Fais que mes peines et mes maux

soient des larmes d'émaux :

Que chaque coeur de pierre

soit de pierre précieuse.

Qu'ils soient des Diamants

et non des mensonges :

Je songe à une autre vie.

Mon rêve,

Donne moi de l'imagination,

donne moi ma ration d'imaginaire :

Pour réécrire l'histoire :

Je veux croire

à l'existence d'un autre monde;

Mon rêve,

Fasse qu'à chaque réveil,

J'oublie que tu ne reviendras plus :

Que mon sommeil efface mes rancœurs :

Mon cœur saigne.

Fasse que mes douleurs passées

à mon réveil,

soient une lueur présente :Elles sont une leçon.

Que ma raison a tourné en farce.

Elle a appris la dérision

et le prix de la défense.

Elle a désormais de multiples facettes

et s'est accoutumée à la défiance.

fais moi entrer dans les livres

et délivre moi des images.

Délivres moi de cette vie

sans imaginaire.

Mon esprit manque d'air :

j' erre entre deux mondes.

Mon rêve,

je rêve que tu sois réalité,

que tu me réveilles de ce mauvais rêve.

Je rêve de jours tissées d'or et de soie :

que mes jours s'assoient

sur un filet d'étoiles.

Je dors sur le vœux d'une étoile :

qu'elle n'effile pas mes vœux.

Mon rêve,

enflamme  mon cœur de Cristal

qu'il capture le temps

dans chacune de ses vibrations :

mets les sur un pied d'est ale.

elles seront les rations

de mon  temps passés

qu'en les doutes troubleront mon avenir.

Je lis mon devenir

dans chaque inflammation de mes sens..

Je les encense

Cristallise le plus d'instants

mais ne les rends pas inertes :

ils vivront éternellement en moi

et je vivrai toujours pour les retrouver.

Je rêve de retrouver ce temps

qui me manque tant :

La vie a filé comme le vent

et éventé mes espoirs d’une vie meilleure.

Elle a défilé sous mes yeux :

le chronomètre est devenu

le maitre de ses temps derniers.

Mon rêve,

Emmène moi dans le grenier

de mon imagination

Pour y moudre tous ces grains :

chacun est une semence d’espoir

dont je devrais y prendre de la graine

Enveloppe moi mon rêve,

d’une belle robe,

Mais ne te dérobe pas :

Ne sois pas si rebelle à mes souhaits.

Mon rêve,

je veux danser sur une valse,

quelle devienne un cercle* vertueux

Elle en devient plus dense

et mon oeil moins vitreux :

Il s'illumine d'une larme

dans laquelle on peut y voir

des moments si intenses

qui prennent désormais tout leur sens

puis qu'il n'y a pas d'arme

contre le royaume d'Hadés

Je vis dans ton ombre :

celles de ces âmes

qui s'ouvrent sur des trésors de sentiments

que tu leur as volé

Mon rêve,

ouvres toi sur de nouveaux envoles

et recouvres mes maux de plumes ;

d'un doux duvet d'innocence

que le temps m'a volé.

Il est le plus grand assassin

Le boulevard du temps :

Connaissez- vous la rue d’antan : on y croise beaucoup d’autrefois, ceux qui, autrefois, me  faisaient croire à l’espoir. Avec le temps, l’espoir a pris d’autres chemins.

Connaissez-vous la rue d’antan, celle où il y avait tant de plus tard ; celles où mainte.

Connaissez-vous la rue d’antan : celle où il y a tant de parfum qui chantent le passées, celles où temps de fleurs sont fanées au bord de mes yeux.

Connaissez-vous la rue d’antan, celle où il y a tant de sens interdit, par ceux qui m’ont volé mon innocence. Cette réalité si réelle qui brise tant de vie.

Connaissez –vous la rue des autres fois, celle pavée de temps jadis, celle où le temps avait tout son temps pour penser à demain. Ces demains qui sont déjà des hier.

Connaissez-vous le boulevard du temps.

Il compte fort sur moi pour prendre son pied
il espère que le contenu de mes vers
sera pour lui bientôt un nouveau trépied
le poème a lui  bien peur d'être tout de vers.

Il explique au pied les craintes du poème :
à trop s'appliquer sur le compte des pieds,
et arriver absolument au douzième
on  risque finalement de perdre pied

Le pied n'est  lui pas sûr de bien comprendre
il pense que c'est une bonne chose de faire des math :
il faut partir (c'est mieux de partir) du bon pied pour apprendre
avec les vers on devient acrobate.

Le poème craint lui plutôt la mise en échec
du sens par la mise en pied du vers
que bientôt le caractère intrinsèque
du poème soit mis sous écrin de verre.
Conclusion :
pas facile de prendre son pied avec des vers.

Je me suis levée, un matin
une plume est tombée à mes pieds ;
Je l'ai ramassée :
c'était la plume de l'espoir.
Grâce à  elle,
Je survole mon désespoir :
elle déplume mes maux
Et  me fait entrevoir de nouveaux rêves.
Elle hèle mes pensées
Qui virevoltent sous ma plume.
Elle est devenue, depuis, une aile protectrice.

Ce serait des petits lutins un peu sonnet
En effet, ils aiment jouer avec nos nerfs :
Leur espièglerie met tous nos projets en l’air.
Très souvent pour de la monnaie de sans sonnet.

Ils cachent bon nombre d’objets sous leur bonnet
Et nous regardent mettre la maison en l’air :
Il me semblait l’avoir mis sur (une) l’étagère.
Comment ne pas les aimer avec leur beau nez.

Et nous en perdons si souvent notre latin :
Annuler le masculin et le féminin
Nous ne pouvons savoir quel genre embrasser.

Ces rimes embrassées n’ont suivi le genre
Les lutins leurs ont donné un mauvais genre
Et ainsi ce faux sonnet un peu faux sonnait.

L'océan de nos souvenirs est sans fond.
Ils arrivent, par vagues successives,
sur la rive de nos yeux ;
Une larme coule :
Parfois, ils nous coulent à fond
Et  nous avons des vagues à l'âme excessifs.
Ils dérivent en un courant tumultueux
Puis, ils se font houle
et disparaît la lame de fond.
Ils ne divagueront plus sur la rive :
C'est un fond précieux
D'où, des images, en foule,
Nous submergent ; au  fond,
nous voguons sur des eaux chétives.
Mais nous évacuons, orgueilleux,
dans les tréfonds marins qui s'écoulent,
les rochers trop saillants, dans les bas- fonds.
C'est dans le creux de ces vagues votives
que se ravivent les bords de lacs laiteux
De notre tendre enfance que l'on refoule.
Pourtant, au bord du lac,
s'étend  sur une fane vert feuille :
un étang de vers :
Il tend à rendre à la prairie
Les rires des enfants
Que le courant de la vie effeuille.
L'Étant de leur enfance divers
Est tombé dans un lac dégarni :
c'est le monde des adultes qui le pourfend :
Les rêves enfantins se brisent en mille feuilles,
ils tombent dans l'océan de nos souvenirs
Et de mon chagrin : c'est un puits sans fond
Que je m'épuise à surmonter :
Où puiser ce souffle de vie
Que le vent t'a volé ?
Océan de souvenirs de rêves,
sur lequel je vogue, auxquels je m'ancre,
sois ma citadelle, mon fort, mon réconfort.

Le rêve s’est endormi sur la plage
Et la nuit se dore sur le sable
La mer écume entrailles de l’âge :
Promène nos yeux le temps instable.

Le rêve construit un château de sable
Aux tourelles que bat le vent du temps :
Forteresse éveillée imprenable
Envahie par un ensommeillement.

Il s’enlise dans les sables mouvants :
Royaume océan perle d’images
Et le sablier remonte le temps
Écume argent perdue dans les âges

Mer émeraude insaisissable
d’images emplit yeux du cœur rêvant :
Rôdent nombre de chimères inlassables.

Le doux jour dans le rêve s’ensable
Égraine pluie fine sur un corps dormant
Songe d’une nuit impénétrable

Vagues à l’arme ricochent dans la nuit
Mère d’Étoile d’ombre ouvre les ailes
De la lune de miel de ce doux fruit :
Temps grisant déborde mes prunelles.

Le rêve a un grain de sable dans l’œil :
Ce doux poignard d’or entre sur le seuil
Et dérive sur la mer de sable :
Radeau d’espoir, voguant Ineffable

La nuit est tombée du lit

Caroline Baucher

Le marin

à défaut de boire la tasse

il boit l'alcool :

il perd pied : il n'est plus marin

il est saoul marin

 

le Vers

à défaut d'être rempli d'eau

il est rempli d'alcool :

la lettre n'est plus claire,

il perd pied,

il devient un saoul verre

 

La france

ne marche plus droit

elle a passé l'arme à gauche

est saoule d'impôt :

c'est la décadance

elle est en saoul france

Une fleur s'est fanée au bord de mon iris

ourlant mes cils d'une douce mélancolie ;

absence qui, désormais dans mon coeur bruisse

fleurira à jamais ma nostalgie.

 

son absence, sur mes joues ruisselle

inondant mon coeur d'images à jamais

gravées dans ma mémoire ; rêve éternel,

tu seras l'amant de mes songes grisant.

 

pétale du temps, sur nos lèvres, suspendue,

tu n'es plus qu'un rêve qui sommeille :

ton souvenir crie à nos oreilles

 

 

comment oublier ce sourir qui iradiait

nos coeurs. Il n'illuminera plus, désormais,

que notre tistesse de t'avoir perdu.