ses gares

dans les pleines du souvenirs, son regard
ose effleurer les restes d'un temps révolu :
doux rêve, réveillé sous son oeil hagard,
par le parfum de la douleur du temps perdu

il inonde les pleines du temps présent
de flétrisures d'émotions entrevues,
desomais égarées sous l'enivrement
d'une joie factice, d'un coeur, d'amour, éperdu.

profondeur du coeur des mers enseveli,
n'oublie jamais que le fruit d'un instant
d'égarement quelque par en toi, vit.

Silence amer, deploie tes ailes vermeilles
afin que tu illumines chaque moment
de tous mes songes longtemps mis en sommeil.

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