Courant la seine

La seine endormie, dans son lit
Aux reflets, cette nuit,
Bien nuageux,
A eu un réveille bien soucieux ;
De fumé en vagabonds
Elle se ride au safran de l'aurore
Dans la ville qui jamais ne dort.
Sur le pavé incertain
De ce petit matin
Les rues Raisonnent
Du glas qui sonne :
Un homme a été retrouvé ;
Il s'est, hier soir, jeté
Dans ce qui, sera pour lui,
La dernière seine de sa vie
Les nuages, indifférents
À ce cri dans la nuit,
Continueront leur course
Inlassablement.

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