Aujourd'hui, c'est samedi,
Et le soleil me sourit.
Après une semaine
Qui fut chargée de peines,
Mercantiles et laborieuses,
Je suis heureuse
D'avoir enfin fini.
Par ce jour, moucheté
D'insouciante liberté,
Je m'en vais rêvasser.
Aujourdui c'est samedi
Et ma journée
Ne fera pas un pli,.
Archives par mois : mars 2024
À mes mots sans orgueil
C'est avec grand plaisir
Que je vous fais sourir.
Mes mots sans orgueil,
Sont pareil à de bons amis
Auxquels on ferait bon accueil.
Votre âme, si sincère
En votre écoute
M'apporte une bouffée d'air
En ce dimanche
En ce dimanche après midi,
C'est jour de pluie
Et je m'ennuie.
Plongée dans les réseaux,
J'entends au loin
Le grand chagrin
Qui déverse ses flots :
Il pleut là bas, dans la montagne
Où le vers, lui paresse.
Sentant bientôt la carresse
Du vent qui le frappera avec hargne,
Il se blottit dans ma mémoire
Pour déverser, quelques heures plus tard
Sur la feuille de l'oubli,
Tous son ennui.
Le métier de poète
Savez vous qu'il n'est hélas, pas chose aisée
D'être un poète reconnu ?
Au moindre faut pas incongru
L'on risque alors aussitot une mise à pied:
Dépouillé de toute liberté créatrice,
Le pied, endeuillé par tant de cicatrices,
Ne peut qu'avancer à taton sur la page.
Esquissant quand il le peut, quelques messages.
Souvent ébréchés par quelques entailles verbales,
Le vers prend malgré tout, la forme arrondie
De ma pensée facétieuse et bancale.
Samedi sous les flots
Aujourdui c'est samedi,
Et, des perles de pluie
Cognent à ma fenêtre :
Mes pensées, encore distraitres
Par cette nuit dense,
Éclosent sous la prose
Du chant matinale qui danse.
Bien que Des gouttes de sommeil
Sillonnent encomes mes yeux,
Mon petit réveil
Hurle à plein poumon malheureux:
Aujourdui cest samedi,
Et c'est sous la pluie
Et les chants matinaux
Que j'émerge des flots
Dans la mémoire des chrysanthèmes
Dans la mémoire des chrysanthèmes
Il y a tant de je t'aime
Qui se sont fanés au bord des iris
Dans le terreau humide des souvenirs
Fleurissent tant de peine qui nous épuisent
Espace temps
Dans la coubure de l'espace temps,
Je voyais la gravité osciller :
Son phisisque imposant
Malmenait l'alchimie recherchée
Les contours lointains
Dans le feuillage de tes cheveux
Pareil à des nuages sablonneux,
Tu souris à la vie
Sans âge et sans verni
Tu ris
Ton sourir enfantin
Cache ton âge lointain.
Dans les pleines du recuil
Dans les pleines fertiles du receuil
Des plumes de pensées
Poussaient à la volée
Pour tout engrais, Elles avaient les écueil
D'un cœur déchiré et facétieux
Quand le temps, sur les champs,
Se faisait heureux et malicieux
Ellles pensaient à Boris Vian
Une vie volée
Dans l'innocence Printanière
De ces yeux
J'y ai vu des jeux
Fleuris d'aquarelles
Et de marelles
Dans l'innocence volée de ces yeux
J'y ai vu une maquerelle :
Elle a vernir de concupiscence
Le sourir et les sens
De cette jeune rose
Aux paupière à peine éclose
Dans la souffrance de ces yeux
J'y ai vu tant d'adieux
Dans l'éternité de son égard
Figé
J'ai y vu un vie volée